Origine et explications assez imprécises.
Il n'y a guère longtemps (je l'ai connu moi-même) pour le Mardi-Gras, les écoliers apportaient un coq enrubanné à l'instituteur. En réalité, deux ou trois enfants étaient chargés de lancer le volatile dans la salle de classe où les écoliers étaient assis et instruits de l'affaire (tout comme d'ailleurs le maître, même s'il faisait semblant de l'ignorer en poursuivant son cours). Il faut dire que, préalablement, une fenêtre avait été laissée entrouverte afin de faciliter l'opération de lancement.
Lorsque le coq était lancé, c'était évidemment une ambiance indescriptible dans la salle de classe. Tout le monde riait... même l'instituteur. Ce dernier, jadis, était tenu de servir des gâteaux et des fruits secs à l'assemblée. Puis, au fil des années, la coutume s'est perdue avec une reprise ces dernières années.
Il faut sans doute rapporter cette coutume au jeu du tir-au-coq, répandue dans toute l'île lors des fêtes importantes et de même, à l'idée que cet animal possède des fonctions météorologiques.
Donc le lancement du coq (à noter que l'on se cotisait pour l'acheter) paraît être un symbole de fête, de réjouissances, un acte qui annonce la délivrance, les vacances, la joie...